La campagne électorale fait de victime dans la commune de Dassa-Zoumè. Une dame venue écouter un candidat a trouvé la mort dans la soirée du jeudi dernier.
L’incident s’est passé dans la zone de la place Egbakokou située dans les parages de la maison du peuple selon notre source. C’était un soir du jeudi. Alors que toute la population s’empressait de venir au lieu de regroupement pour un meeting politique de l’une des listes en opposition aux Forces cauris pour un Bénin émergent dans le cadre de la campagne pour les élections législatives, la séance s’est transformée en un incident. Une dame a eu la mort au moment même où elle devrait regagner la place de la maison du peuple. Elle a été victime d’un accident de circulation qui l’a emporté. En effet, selon les informations recueillies, dans l’euphorie de la grande mobilisation, elle a été heurtée par un motocycliste. Au moment où elle chutait, une voiture de marque Rav4 s’est retrouvé nez-à-nez et l’a écrasée. C’en est donc fini pour la pauvre dame dont l’âge est compris entre quarante et cinquante ans. Son corps a été dégagé après un constat d’usage. Cela n’a pas arrêté les manifestations. Mais il est important que les citoyens sachent les risques qu’ils encourent lors de cette campagne électorale, pour limiter les dégâts fatals.
Campagne électoral et risque d’insécurité
La période électorale est un grand moment d’insécurité. Les militants des partis politiques s’emploient aux attitudes peu orthodoxes sur les axes routiers. La situation est moindre dans la ville de Cotonou. Mais reste inquiétante dans les autres départements du Bénin. En effet, dans le Zou, les Collines, en passant par des endroits reculés des autres départements du Bénin, force est de constater que les citoyens multiplient les risques d’accident et d’insécurité. Sur le tronçon Dangbo menant à Kpédékpo, il faut constater la gravité des risques. Des véhicules vétustes, souvent des bâchées surchargent des gens commis par les partis politiques pour la campagne. On les voit s’accrocher aux fers des bâchées, assis même en haut des véhicules, scandant des chansons et des cris pour susciter l’attention des populations sur leur candidat. Ce faisant, ces gens ignorent les risques qu’ils courent. Il faut rappeler que la vie est importante et l’on se doit de la protéger. Les acteurs politiques, dans tous les cas ont un rôle capital à jouer, s’ils sont conscients qu’ils doivent, en fin de compte diriger les vivants et non les morts. Chacun devra tirer leçon de la situation.
A.M.
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