Le Président du Parti du Renouveau Démocratique, Me Adrien Houngbédji a entrepris depuis le début du week-end dernier une tournée au cours de laquelle, il rencontre les différentes couches sociales des cinq arrondissements de Porto-Novo. Le vendredi 26 février, il a rencontré la jeunesse desdits arrondissements et leur a expliqué le sens du choix de Lionel Zinsou comme porte étendard du Prd à la présidentielle de mars 2016.
Après avoir montré que Lionel Zinsou est comme le cheval parce que porté par les trois plus grandes forces politiques du pays, Me Adrien Houngbédji dira : « … Nous avons décidé de ne plus faire l’opposition et de participer à la gestion du pouvoir pourquoi ? Parce que nous voulons mettre fin à la ségrégation basée sur l’appartenance politique. Nos femmes n’ont pas accès aux micros-crédit parce qu’on dit que dans leur quartier, ils font Prd ! Nos jeunes ne réussissent pas aux concours pour accéder à un emploi parce qu’on les étiquette comme Prd. C’est pour eux que nous avons décidé de choisir Lionel Zinsou pour participer aux prochains gouvernements et mettre fin à votre souffrance… Moi j’ai fini. J’aurai 74 ans dimanche prochain, donc le combat c’est pour vous…» Après ce message du Président Adrien Houngbédji à l’endroit des jeunes de Porto-Novo. Le leader du Prd expliquera à la jeunesse du parti que la formation d’un gouvernement après une élection se fait sur la base de l’apport électoral de chaque localité et que donc plus le suffrage sera élevé à Porto-Novo et environs pour Lionel Zinsou, plus le Prd pèsera dans les décisions nationales.
Le Prd, Lionel Zinsou et la jeunesse
A lecture des options de Lionel Zinsou pour l’emploi et la jeunesse, on se rend compte aisément que le message du Président Adrien Houngbédji à la jeunesse a tout sens. En effet, parlant de la jeunesse dans son projet de société, le candidat de l’Alliance Républicaine s’explique en ces termes : « …Dans le projet, il y a une priorité absolue que toutes les formations qui nous soutiennent partagent et qui est : «comment donner à la génération qui monte les moyens de transformer son pays?». Quand on demande aux populations du nord au sud, de l’est à l’ouest, «quelle est votre première préoccupation?» leur réponse c’est : «Nos enfants adultes restent chez nous alors qu’ils étaient l’espérance de toute la famille qu’ils devaient tirer grâce aux efforts de formations et aux sacrifices qui ont été consentis. Ils reviennent chez nous, et ils peuvent rester une, deux, trois années sans emploi». Donc, la toute première chose qu’il faut donner à cette génération, c’est de l’emploi. Elle est prête et maintenant il faut la faire rentrer dans le monde du travail pour lui donner sa chance de transformer ce pays en 25 ans, car c’est ce que dure le travail d’une génération. Cette jeunesse, elle est extrêmement créative, elle est beaucoup mieux formée que tout ce qu’on a vu dans notre histoire. On a désormais plus de formations d’excellence, chez les mathématiciens, les médecins, les agronomes. Le Bénin va réduire la pauvreté, éliminer l’extrême pauvreté, augmenter la croissance et se moderniser grâce à ces jeunes-là. Or aujourd’hui cette jeunesse est bloquée parce qu’il y a une partie importante de la génération formée qui n’accède pas au marché du travail et il faut qu’on débloque ça. Là-dessus, il y a un consensus complet et il y a une attente très forte de la population. L’autre chose sur laquelle on est d’accord, en tout cas moi je fais partager cette idée, c’est que la croissance, même à deux chiffres ne résout ni la pauvreté, ni le chômage. On vient de connaître une croissance très forte. On entre dans la 5ème année où le pays enregistrera une croissance de plus de 5%. Le FMI dit qu’on sera à 6% cette année. 6% c’est cinq fois la croissance de l’Europe. C’est des gros chiffres, et pourtant la pauvreté stagne. Donc il faut faire non seulement une politique pour que la croissance soit le plus élevé possible, mais il faut faire une politique tout à fait spécifique de réduction de la pauvreté et il faut faire une politique tout à fait spécifique de l’emploi des jeunes. »
Cette vision du candidat Lionel Zinsou cadre assez bien avec le souhait du président Houngbédji de voir les jeunes et les femmes sortir enfin de leur précarité.