Au fur et à mesure que l’on s’avance vers le 28 février 2016, les vrais challengers de la course à la Marina se font connaître. Après les plaisantins et autres amuseurs de galerie qui ont profité du direct de la Télévision nationale pour faire leur one man show, le temps est venu pour découvrir les candidats sérieux. On les reconnait par la sérieuse organisation qui s’occupe de leurs images, de leur communication et surtout par les ralliements à leur cause.
Des 48 prétendants au fauteuil présidentiel 37 ont pu payer leur caution. Ainsi, les plaisantins se sont débarqués du lot et il reste les vrais challengers et les aventuriers qui ont envie de se faire une célébrité par le biais d’une élection présidentielle. Des 37 candidats qui ont renchéri les caisses du trésor public, il faut dire qu’à peine sont 5 ou 6 sont de candidats sérieux. On peut citer Pascal Irené Koupaki, Eric Houndeté, Sébastien Ajavon, Patrice Talon, Lionel Zinsou, et Abdoulaye Bio Tchané et dans une certaine mesure le Général Robert Gbian. Il faut dire que chacun de ces candidats ont de sérieux atouts pour glaner un nombre important de suffrage soit-il de façon parcellaire. Pascal Koupaki, quoi qu’on dise s’est mis dans la danse de l’élection présidentielle de février prochain, il y a au moins quelques années. Il a pris le temps de parcourir les hameaux et les recoins du Bénin pour aller au contact des populations et pour leur expliquer sa vision pour le Bénin. Il a aussi l’avantage d’être soutenu par plusieurs vétérans de la politique béninois dont le célébrissime Albert Tévoedjrè. Et depuis plusieurs jours, l’homme demeure présent sur le terrain. Il partage son projet de société aux populations et il montre qu’il a réellement de sérieuses ambitions pour le Bénin. Avec ce tableau, l’ancien premier ministre de Boni Yayi aura son mot à dire lors des décomptes des voix le soir du 28 février prochain. Patrice Talon qu’on ne présente plus aux Béninois fait également partie de ceux-là qui vont décider du sort du Bénin au cas où, il ne serait pas élu au premier tour. Ennemi n°1 de Boni Yayi, il représente de nos jours, le leader de tous ceux-là qui combat par tous les moyens la gouvernance du chef de l’Etat. Patrice Talon demeure le symbole de l’antiyayisme et à ce titre, il a la chance de recevoir le suffrage de nombre de ceux-là qui ont été déçus, frustrés de la gouvernance de Boni Yayi. Aussi, l’homme fait montre d’une organisation nulle pareille sur le terrain. Il abat un travail méthodique à la base pour rallier à sa cause les vrais électeurs. Un autre candidat sur qui l’on peut compter est Sébastien Ajavon. Il est vrai, le tintamarre orchestré ça et là autour du patron de cajaf Comon ne rassure en rien un bon score au soir du 28 février 2016, mais toutefois, il faut reconnaître qu’il a de sérieux hommes politiques qui soutiennent son projet. Avec Séverin Adjovi, Janvier Yahouédéou, Claudine Prudencio, Cyriaque Domingo, Sacca Fikara, Rachidi Gbadamassi… etc, il serait d’une myopie intellectuelle pour ne pas reconnaître que le candidat que les fanatiques appellent affectueusement Séba ne vendrait pas cher sa peau lors des échéances du 28 février prochain. Enfin, le venu tout droit de France est également du carré d’As. Mieux, il serait sur papier le favori de cette élection présidentielle. Lionel Zinsou, puisque c’est de lui qu’il s’agit bénéficie déjà du soutien des plus grandes formations politiques du pays. Avec la Renaissance du Bénin, le Parti d renouveau démocratique et les Forces cauris pour un Bénin émergent, Lionel Zinsou demeure un grand adversaire de tous les prétendants à la magistrature suprême.
Marc Aurel Hounguê