Me Adrien Houngbédji pose le diagnostic d’une Afrique malade de ses dirigeants

Me Adrien Houngbédji pose le diagnostic d’une Afrique malade de ses dirigeants

Invité pour la rentrée solennelle du Parlement Togolais : Me Adrien Houngbédji pose le diagnostic d’une Afrique malade de ses dirigeants

Le président de l’institution parlementaire, Me Adrien Houngbédji, a prononcé une allocution à la tribune du Parlement togolais. Ceci dans le cadre de l’ouverture solennelle mardi dernier de la session parlementaire. Une allocution qui met l’accent sur la responsabilité des Parlements d’Afrique concernant le renforcement de la démocratie sur le continent. Il ressort donc de son intervention que le fait de tenir les élections à bonne date ne suffit point pour justifier la bonne santé d’une démocratie mais l’obligation d’œuvrer pour la mise en place des institutions fortes. La pertinence du message tire son fondement de la situation actuelle sur le continent, laquelle est marquée par les conflits armés par endroit, la contestation des élections notamment celle présidentielle sans oublier les décisions des hautes juridictions en charge de réguler le fonctionnement de la République. Mais pour parvenir à cette donne à en croire ses propos, la grande responsabilité incombe aux députés qui doivent légiférer en la matière en optant pour des mesures réalistes. Il a ainsi planté le décor d’un diagnostic des maux qui minent le développement de la plupart des pays d’Afrique. Raison de la grande attention qu’à suscité son message objet de débat informel pour les retrouvailles entre amis et collègues parlementaires. Les institutions panafricaines qui portent la vision d’une Afrique unie, solidaire et mieux gouvernée ; doivent s’approprier les valeurs enseignées par le président du Parlement béninois pour ouvrir des chantiers de nature à renverser cette tendance. Ainsi, l’Afrique de demain pourra faire face à ses problèmes et arbitrer ses contradictions sans pour autant recourir aux gendarmes de cette Afrique, ces derniers qui ne sont rien d’autres que des profiteurs. Le message prononcé hier par la deuxième personnalité du Bénin devant ses collègues de la Côte-d’Ivoire, est resté dans le même esprit que celui du Togo et a indiqué que les signaux sont au rouge pour un continent qui est à la recherche d’une stabilité depuis le déclenchement des printemps de la libération ou bien la révolution tant attendue.

Nicaise AZOMAHOU

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