Plusieurs groupes de scientifiques et d’experts en matière de santé nutritionnelle venus du Japon, du Cambodge, de l’Italie, de la France, du Togo, du Niger, du Burkina Faso, du Cameroun, du Tchad et du Madagascar sont à Cotonou depuis hier pour le 5ème colloque panafricain sur la spiruline. Ouvert par le Directeur de cabinet du Vice-premier ministre chargé de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, ce colloque se veut un cadre d’échange des connaissances sur les techniques de production de la spiruline en termes de productivité et de réduction des coûts de production pour une meilleure accessibilité. L’importance de la qualité en termes de développement socio-économique et l’appropriation communautaire de la spiruline seront également au cœur des réflexions qui ont démarré hier à la Faculté des sciences de la santé pour prendre fin le 10 octobre prochain. Dans son mot de bienvenu, le Directeur général du Centre béninois de la recherche scientifique et technique a démontré que la sécurité alimentaire pour la survie humaine préoccupe les spécialistes de haut niveau de plusieurs pays d’Afrique. « La présence en nombre important des spécialistes de haut niveau issus de plusieurs pays d’Afrique, d’Europe et d’Asie à ce colloque, démontre l’importance de la sécurité alimentaire pour la survie humaine et particulièrement la contribution de la spiruline a renforcement de la santé », a déclaré le Dr Fidèle Dimon. Le Directeur de cabinet du Vice-premier ministre, représentant le ministre empêché a remercié tous les participants pour avoir choisi le Bénin pour la tenue de ce 5è colloque panafricain sur la spiruline. Le professeur Sahidou Salifou a expliqué en des termes plus techniques l’importance de la spiruline comme alicament. « La spiruline est l’un des meilleurs compléments alimentaires de nos jours. Elle procure, entre autres, 60-70% de protéines de bonne qualité contenant les huit acides aminés, 1500mg de bêta-carotène et 1700mg de fer par kg. Ses effets in vitro et ou in vivo sur le système immunitaire, ses activités antivirales, anticancéreuses, antioxydantes, anticoagulantes, hypolipémiants et hypoglycémiantes ont été démontrés et sont des domaines de recherche qui occupent plusieurs universités et centres de recherche de par le monde », a expliqué le Directeur de cabinet du Vice-premier ministre.
Marc Aurel Hounguê