Le président de l’institution parlementaire, Me Adrien Houngbédji a insisté hier en séance plénière pour la constitution ce jour des groupes parlementaires afin de permettre la mise en place des cinq commissions permanentes. Une option dictatoriale aux yeux de certains de ses collègues mais résultant de la rigueur des textes selon lui dans un contexte où il compte remettre le Parlement au travail au sujet des défis à relever. Il est parvenu à cette donne suite à l’intervention de la doyenne d’âge Mme Rosine Soglo qui proposait le jeudi 11 Juin, date jugée trop repoussée selon les dires du Président en raison de son souci de mettre l’institution au travail après la cérémonie solennelle d’investiture. Ce semblant de guéguerre est le fait de petit calcul politique lié aux stratégies à mettre en évidence au niveau des deux camps à savoir l’opposition et la mouvance concernant le contrôle des commissions. Dépassé par la conduite de ses collègues en la matière, le président de l’Assemblée nationale siffle la fin de la récréation et demande aux députés de toute tendance de mettre tout en œuvre pour parvenir à accorder les violons. Il prendra acte de la nouvelle donne si rien n’est fait à en croire à ses dires pour que la séance plénière de ce jour restitue à l’opinion l’identité de la configuration politique de l’institution. Mais en considérant dans ce cas tous ceux qui ne seraient pas dans un groupe comme étant des non inscrits. Une détermination qui relance le débat des diligences à faire de chaque côté pour parer aux rigueurs des textes réglementaires comme l’envisage ce dernier.
Nicaise AZOMAHOU
French