L’Ecole supérieure d’administration, d’économie, de journalisme et des métiers de l’audiovisuel a mis sur le marché de l’emploi, un nombre important d’étudiants. La cérémonie a eu pour cadre, la salle rouge du palais des congrès le samedi 06 juin 2015.
Ce n’est plus un secret de polichinelle. Depuis le samedi 06 juin 2015, l’Ecole supérieure d’administration, d’économie, de journalisme et des métiers de l’audiovisuel a mis sur le marché de l’emploi, un essaim d’étudiants, un produit fini, prêt à travailler dans les entreprises, aussi bien privées que publiques. La cérémonie fort simple, consacrée à la sortie de promotion de deux sections, celle française et anglaise, a connu la présence des parents et amis des récipiendaires. Il s’est agi des étudiants ayant obtenu leur diplôme de licence dans les filières telles que le journalisme, la diplomatie et relations internationales, l’administration des impôts, la gestion des marchés publics, la gestion financière des collectivités locales, l’administration du travail et la sécurité sociale, l’administration territoriale, la gestion des ressources humaines, la banque et finance, la finance et trésor, secrétariat de direction… Le clou de cet événement important dans la vie de l’institution universitaire, est la présence et la détermination des étudiants nigérians et d’autres communautés, qui n’entendent pas venir vivre au Bénin inutilement. En témoigne leur engouement au retrait de leur parchemin, consacrant la fin de leur cursus universitaire à l’Esae. Le coordonnateur du programme, le professeur Shehu-Hammad Yèkini, lance dans son adresse aux étudiants, de prendre soin de leur diplôme. Aux parents, il suggère de supporter les enfants, qu’ils préparent pour le futur. Car dit-il, l’Esae est une école de référence qui forme les cadres de demain. L’on peut se réjouir pour les différentes catégories d’étudiant dont le diplôme est reconnu par l’Etat. Et aussi la qualité des enseignants. Tenez, le président du conseil scientifique, le professeur émérite Albert Nouhouayi et bien d’autres enseignants venus du Nigéria.
Le brassage culturel, une réalité entre étudiants anglophones et francophones
L’Esae se différencie des autres écoles et instituts universitaires par le brassage culturel. Les étudiants anglophones qui côtoient au quotidien leurs camarades francophones sur les différents sites de l’école. L’ambition de l’Esae, selon le professeur émérite Albert Nouhouayi est de s’ouvrir à tout le continent africain. C’est pourquoi il décerne un satisfécit à son promoteur, Clément Adéchian, qui à ses dires, se bat chaque jour, pour porter haut ce rêve du conseil scientifique de l’établissement. « Une ouverture, c’est cela qui caractérise une université », confie le professeur Nouhouayi. Par ailleurs, fait-il savoir, le monde a besoin aujourd’hui du brassage culturel. La livraison sur le marché de l’emploi des étudiants, organisée par l’Esae, est la preuve d’un effort consentis para le corps enseignants. « Mais le progrès ne s’arrête pas. La qualité ne s’arrête pas, elle n’a pas un degré fini », confie le président du conseil scientifique de l’Esae, le professeur émérite Albert Nouhouayi. Il faut noter que les étudiants de la première année ont été présentés à l’assistance.
Alexis METON