Une concertation a eu lieu le samedi dernier au Palais de la Marina pour trouver la solution à la crise énergétique qui sévit actuellement au Bénin. Comme c’était le cas, il y a quelques mois, le chef de l’Etat, le ministre de l’énergie par intérim et le directeur général de la Société béninoise d’énergie électrique n’ont laissé au Béninois que de vaines promesses.
Combien de réunions au Palais de la Marina faut-il avant que les Béninois n’aient de l’énergie électrique ? Combien de descente à la Centrale de Mariagléta faut-il faire avant que les populations qui dorment tous les jours dans la canicule aient le courant électrique dans leur maison ? Ces questions méritent d’être posées au regard de ce que vit actuellement les populations de Cotonou au sujet de la fourniture de l’énergie électrique. Il faut dire que depuis un mois, les béninois vivent des pires moments de délestage jamais connus. Des journées entières et des nuits entières sans énergie électrique dans les maisons se suivent. On se rappelle, il y a moins de quinze jours, le chef de l’Etat a effectué une descente à Mariagléta, lieu abritant la Centrale de turbine à gaz construit il y a plus de trois ans mais qui ne fonctionne pas correctement. En effet, lors de cette descente, le chef de l’Etat, accompagné de son ministre de l’énergie a promis que dans les jours qui vont suivre, le ministère des finances fera diligence afin que le gaz soit fourni à la centrale de Mariagléta afin que celle-ci pallie au déficit énergétique. Mais depuis lors, aucune amélioration n’est à constater dans les maisons. Le délestage s’accentue pendant que personne n’est en mesure d’expliquer aux populations ce qui se passe réellement. C’est dans cette situation qu’une autre réunion a été organisée le samedi dernier pour débattre de la crise énergétique. Une fois encore, il a été dit que le gaz sera trouvé à la centrale de Mariagléta. Comme toujours, des projets de constructions de centrale, des locations de groupes électrogènes et autres solutions palliatives ont été trouvés. Tout ce passe comme si le peuple est tourné en bourrique par les gouvernants qui, incapables de juguler la crise de l’énergie électrique, échafaude des projets juste pour faire rêver les populations. Il urge que le gouvernement fasse moins de bruit en ce qui concerne la crise de l’énergie. L’action devrait être mise au devant des vaines promesses.
Constant ADJAHOUNGBA
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