Entouré de ses directeurs centraux et ses cadres techniques, le ministre du Développement Marcel de Souza a balayé d’un revers de la main toutes les tentatives orchestrées par certaines personnes mal intentionnées pour l’impliquer dans le détournement de 3 milliards du PPEA II à la DG/Eau. C’était au cours d’une conférence de presse qui s’est déroulée à la salle de conférence du ministère du développement.
D’entrée de jeu, Marcel de Souza a expliqué que le Ministère du Développement, de la Prospective et de l’Analyse Economique (Mdaep) dont il a la charge, n’a aucune responsabilité administrative encore moins une responsabilité financière dans la gestion du PPEA. « Nous ne passons pas de marchés. Cela veut dire que nous ne voyons ni les contrats qui sont signés ni l’argent avec lequel les prestataires sont payés. Alors comment peut-on associer le Mdaep et mon nom personnel aux détournements qui ont été opérés à la Dg/Eau dans ce projet ? . » s’est interrogé Marcel de Souza. Selon ses explications, son ministère étant un département transversal, joue un rôle de coordination. Le Mdaep négocie le projet, élabore la stratégie et les ministères sectoriels concernés prennent le relais pour la partie opérationnelle. « C’est dire que ma responsabilité n’est ni de près ni de loin engagée dans ces détournement » a-t-il martelé.
A l’en croire, si le coordonnateur du projet et les autres responsables concernés n’ont pas pu justifier dans les délais requis les dysfonctionnements observés par la commission d’audit, cela veut dire qu’ils devront en répondre. « Nous allons frapper fort et Dieu sauvera les siens » a affirmé Marcel de Souza.
Pour ce qui est du seul volet géré par le Mdaep et relatif à la gestion du comité de coordination du projet, Marcel de Souza a lu aux hommes des médias les conclusions du rapport d’audit qui montrent que les dépenses effectuées l’ont été dans les règles de l’art. Pour le ministre du Développement, toutes les tentatives pour l’impliquer dans ce dossier de malversations n’ont d’autres objectifs que de ternir son image comme l’a tenté le syndicat du Mdaep et certains organes de presse contre qui le ministre di développement affirme avoir porté plainte devant les juridictions compétentes.
Crépin BOSSOU