La doyenne d’âge des nouveaux élus parlementaires en procédant à l’installation des députés de la 7ème législature n’a pas raté certains élus. Rosine Soglo a dénoncé certains de ses collègues qui prennent l’Assemblée nationale comme un refuge pour échapper aux poursuites judiciaires.
Elle n’a pas sa langue dans la poche. Elle c’est Rosine Soglo. La députée à la voix tonitruante qui dit tout haut ce que tout le monde pense bas. Elle n’est pas allée sur le dos de cuillère pour dénoncer ces collègues prévaricateurs des fonds de l’Etat et qui se réfugient au parlement. Sans citer nommément, l’ancienne première dame appelée affectueusement maman, a invité les 82 autres élus parlementaires à respecter le peuple qui les a élus. « Le Bénin n’existe plus. Il n’y a plus rien. Qu’est ce que nous allons laisser à nos enfants ? L’assemblée ne doit pas être le repère de bandits ou de fossoyeurs de la République, parce que l’argent occupe tous les secteurs de notre vie. Nous sommes pire que des pintades », a lâché la doyenne. Mme Rosine Vieyra est allé plus loin. Elle a exhorté les élus qui ont des affaires avec la justice à se mettre à la disposition des juges. Pour elle, l’Assemblée nationale au Bénin ne devrait pas être un refuge pour les prévaricateurs des deniers publics. « Je sais qu’il y a ici des gens qui ont des cadavres dans leurs tiroirs. Il y a des fossoyeurs qui sont ici pour se couvrir de l’immunité parlementaire », a déclaré Rosine Soglo. Elle n’a pas manqué de faire référence au scandale des trois milliards de l’aide des Pays-Bas évaporés dans les compte de la direction générale de l’eau. Elle a également demandé aux mis en cause de se mettre à la disposition de la justice.
Constant ADJAHOUNGBA
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