L’ancien Premier Ministre Pascal I. Koupaki a rendu visite hier après-midi à Candide Azannaï. C’était au siège du parti Restaurer l’Espoir dont l’honorable est le président.
″Je suis venu rendre une visite de courtoisie à l’Honorable. Vous savez que nous avons été collègues dans un même gouvernement. Mais je lui rends visite dans un contexte qui n’est pas favorable″, a commencé par dire l’ancien Premier Ministre. ″Vous savez que des choses se sont passées dans notre pays depuis le lundi dernier″, va-t-il préciser. On comprend donc que l’objet de la visite de PIK à l’honorable Candide était bien les situations malheureuses qui ont failli conduire Candide Azannai en prison ou tout au moins à être entendu par la justice. ″Je suis venu l’entendre, échanger sur les conditions dans lesquelles tout ceci c’était passé. Ce que je retiens de notre entretien c’est que c’est un Honorable qui est tout à fait disposé à ce que les choses rentrent dans l’ordre le plus tôt possible. Je me réjouis de cela parce que ce que j’ai vu lundi et mardi n’honore pas notre pays″. Pour Pascal I. KOUPAKI, ″Nous sommes dans un Etat de droit et un Etat de droit doit être animé par des gens responsables, responsables avec une conscience en action à tout moment, responsables dans les actes et responsables aussi dans la parole″. Souhaitant que le calme observé depuis peu se maintienne, Pascal Irené Koupaki a rappelé que ″ Les défis qu’il nous faut attaquer sont nombreux, défis face à l’emploi des jeunes, défis de consolidation de la démocratie etc.″
″Je suis content de son soutien en ces moments particulièrement difficiles où notre démocratie est mise à rude épreuve … ″Et comme j’ai l’habitude de le dire, l’histoire m’a placé sur la première ligne de combat, c’est difficile ce que je vis, mais c’est avec plaisir et avec foi que je le fais. Et je me réjouis de la visite de ces grandes personnalités du pays qui viennent s’enquérir de la manière dont les choses se sont passées et qui témoignent leur attachement à la démocratie et au respect des libertés, je pense que c’est réconfortant″.
Claude ALOFA
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