Parole de sage : le président Nicéphore Dieudonné Soglo, actuel maire de la ville de Cotonou a demandé ce mercredi 06 mai au président Boni Yayi de retirer purement et simplement sa plainte contre Candide Azannaï afin d’apaiser de façon durable la tension dans la ville. C’est à travers une déclaration qu’il a faite depuis son cabinet à l’hôtel de ville.
Le Président-maire a été très bref. En deux ou trois phrases, il a proposé la solution idéale pour calmer les esprits et apaiser la tension dans la ville de Cotonou. D’abord, le président Soglo a reconnu que le pays traverse une situation délicate parce que le chef de l’Etat s’est attaqué au parlement en poursuivant de la sorte l’honorable Candide Azannaï, encore député au parlement. Ensuite, il a établit que c’est cette dernière situation qui a déchainé la colère des populations qui depuis lundi 04 mai dernier ne démord pas. Fort de cela, il demande au président de la République Boni Yayi de retirer sa plainte au lieu de la suspendre.
Le Président Soglo est formel : le pays a besoin de calme et de sérénité pour relever les défis de l’heure. A ce titre, il dénonce que le mot « suspension » passe mal au sein de la population. C’est pourquoi il propose un retrait définit de plainte de la part du chef de l’Etat pour clore une fois pour de bon ce débat périlleux qui met dans les rues, la population. Toutefois, il apprécié à sa valeur le communiqué qui annonce la suspension des poursuites du chef de l’Etat contre l’honorable Candide Azannaï. Cependant, tout estimant que c’est n’est qu’un début, il soutient dur comme du fer que le président Boni Yayi a la grande responsabilité de ramener la paix au sein de la population.
Par ailleurs, le président Soglo a salué la presse qui est resté dans le traitement des événements de ce lundi 04 mai, aux côtés de la paix. Pour lui, la presse dans son ensemble a été très professionnelle en ne versant pas de l’huile sur le feu. « J’ai personnellement lu les titres, et je peux dire que la presse n’en a pas rajouté pour envenimer la situation », a-t-il laissé entendre.
Rock Judicaël HOUNWANOU